LE PARC ALIENOR D’AQUITAINE

On constate aujourd’hui que de part l’étalement urbain, les tissus industrialo commerciaux, autrefois situés à l’extérieur des villes se retrouvent aujourd’hui englobés par les nouveaux tissus urbains de la ville en développement. Cette rencontre entre ces différents tissus génère des situations singulières, mettant en rupture ces derniers. La stratégie du projet est d’intégrer ces tissus à l’échelle du grand quartier de Bordeaux Maritime en les faisant participer à la résolution des problématiques propres à ce dernier ainsi qu’à la mise en place d’une connexion et d’un lien au sein du quartier. La première étape du projet est le redessin de l’axe routier d’Aliénor d’Aquitaine, en lui attribuant des qualités de boulevard d’entrée de ville afin de le rendre plus poreaux et de permettre une meilleure fluidité entre les deux parties du quartier.

Ensuite, le projet a pour volonté de réunir Ginko et Bacalan par la conversion d’une friche industrielle en un grand parc de 33 hectares ainsi qu’un grand axe s’appuyant sur des axes existants forts ainsi que des axes anciens oubliés ce qui va permettre de relier et désenclaver les différents tissus composant Bordeaux maritime,

Le projet a également pour rôle de déterminer une limite à cet étalement et protéger le parc Aliénor d’Aquitaine. L’idée est alors de faire muter et réutiliser une première épaisseur de bâti commercial et industriel aux abords de ce parc afin et de réaliser un grand projet lisière.Dans la première portion du projet allant de la parcelle d’Auchan à la fin du parc, le projet fonctionne comme un système. Le grand fil conducteur au contact des différentes perles de tissus industriel et commercial, active leur mutation et génère des situations spatiales ainsi que des architectures nouvelles le long de cet axe. Le projet est comparable à une grande nappe, se déclinant de différentes façons en fonction des programmes et des contextes et offre une architecture conservant une échelle humaine.